Romance paranormale lesbienne
Quatrième de couverture
Je m’appelle Jessica, je viens d’emménager dans une nouvelle ville, et je cherche juste à faire comme tout le monde : trouver un travail, rencontrer l’amour, et avoir une vie stable et satisfaisante.
Sauf que mes seules opportunités professionnelles sont de bosser pour des vampires, que la voisine sur laquelle j’ai un crush est une skinhead louve-garou, et que mes tendances masochistes ne sont pas toujours très bien comprises.
Lorsque des gens commencent à se faire descendre autour de moi, je ne suis pas très surprise. La seule chose de stable dans ma vie, c’est bien ma capacité à attirer les emmerdes.
Jessica accompagne son amie Carmen, gérante d’un salon de thé vampirique, à une grande rencontre des morts-vivants de la ville. Alors qu’elle essaie péniblement de comprendre les enjeux de la politique vampirique et de repérer les différentes factions, elle réalise qu’une intruse surnommée Bloody Mary risque d’apporter un peu de piquant à la soirée.
Car si, en apparence, il n’y a que discussions tranquilles, petits fours, champagne et sang synthétique, les inimitiés peuvent vite dégénérer, les canines ressurgir et les gros calibres apparaître.
Cela dit, tout ça n’est pas le plus gros souci de Jessica, car ce qui occupe le plus ses pensées, c’est sa voisine Chloé, et comment trouver une façon subtile mais efficace de l’aborder.
- Jessica parviendra-t-elle à protéger son amie Carmen des règlements de comptes entre vampires ?
- Qui est cette mystérieuse Bloody Mary ?
- Comment draguer sa voisine skinhead louve-garou ?
- Les vampires ont-ils parfois besoin de lunettes ? Craignent-ils vraiment tous le soleil ?
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Extrait
Mon téléphone portable réglé en mode réveil s’est mis à passer à plein pot un son industriel et j’ai péniblement ouvert les yeux. Ce n’était pourtant pas exactement l’heure du chant du coq : j’avais réglé l’alarme à dix-sept heures. À force de fréquenter des vampires, on s’adapte à leurs horaires.
Je me suis levée avec difficulté et j’ai titubé jusqu’à la salle de bains. Je me suis arrêtée quelques instants pour faire un pipi du « matin », puis je me suis placée sous la douche et j’ai fermé les yeux. J’ai ensuite pris une grande inspiration, et j’ai ouvert le robinet d’eau froide.
Rien de tel pour se sortir un peu la tête du cul. D’accord, je suis masochiste, je ne conseille pas forcément ça à tout le monde, mais personnellement, c’est ma méthode de choix pour réussir à émerger rapidement.
Non pas que je l’applique souvent : je passe d’habitude l’essentiel de mes journées à glander sur mon canapé et à regarder des films ou des séries télés, autant dire que je suis rarement très pressée en me levant. Mais ce soir, je devais retrouver Carmen dans sa boutique dès la tombée de la nuit pour un petit boulot, aussi étais-je un peu plus speedée qu’à l’accoutumée. Je me suis donc séchée rapidement avant d’enfiler un pantalon en cuir noir et un corset rouge, puis j’ai rapidement coiffé mes longs cheveux bruns.
J’ai aussi pris le temps de me maquiller, en partie pour moi-même mais aussi parce que ça faisait un peu partie du job de ce soir. J’ai appliqué une base de fond de teint et ai mis un peu de rouge à lèvre et d’eye-liner noir. Voilà, j’étais prête.
Comme il me restait encore une dizaine de minutes, j’ai fumé une cigarette dans mon canapé en sirotant un verre de Coca frais, avant d’enfiler mes Dr Martens violettes et de me mettre en route.
***
En descendant les escaliers, j’ai croisé ma voisine skinhead, qui, elle, sortait de l’ascenseur. Elle devait rentrer du taf, je suppose, ou un truc comme ça. Je n’ai pas pu m’empêcher de rougir en la voyant. Quelle idiote.
Je ne suis pas comme ça, d’habitude. Pas du genre à m’amouracher d’une voisine. Quand j’ai envie de faire du sexe avec quelqu’un (enfin, surtout quelqu’une) je suis plutôt du genre à lui demander explicitement, sans spécialement me prendre la tête avec des histoires romantiques. Mais avec Chloé, je ne sais pas pourquoi, c’était différent : rien qu’à la voir, j’avais mon cœur qui battait la chamade. Ce qui était d’autant plus absurde que je ne faisais que la croiser et qu’on n’avait jamais échangé plus que ça.
J’avais envie de l’aborder, mais aucune idée de comment faire. Mon approche classique et fort peu subtile aurait été de lui faire une remarque du genre « hé, salut, j’ai une nouvelle paire de menottes qui ne demande qu’à être essayée, ça te dirait ? », de prendre du bon temps en cas de réponse positive et de passer à autre chose en cas de réponse négative. Mais j’avais peur qu’une approche aussi frontale ne lui fasse peur et je me disais qu’il fallait sans doute faire plus subtil.
— Salut ! ai-je donc dit.
— Salut, a‑t-elle répondu.
Et j’ai continué à descendre les escaliers en me sentant encore plus bête, tandis qu’elle enfonçait la clé dans sa serrure. Peut-être que c’était un peu trop subtil.
J’ai pris une grande inspiration en arrivant au rez-de-chaussée. Ce n’était pas le moment de penser à ce genre de conneries. J’ai essayé de me sortir la skinhead pulpeuse de la tête et de penser au taf que j’allais faire ce soir. Au moins, avec Carmen, je savais sur quel pied danser.
La chair & le sang
Punk is undead est l’intégrale de la première saison de La chair & le sang, une série de romance paranormale lesbienne (à tendance sado-masochiste) mêlant histoire d’amour, enquête surnaturelle et action endiablée, avec une touche de punk et d’humour. Punk is undead regroupe les cinq épisodes publiés séparément (légèrement remaniés), formant une histoire complète.